MERVILLE – Franck Sanse

MERVILLE

Reportage sur le bidonville de Cubic, dans le quartier de Merville à Manille où les habitants ont adoptés un mode de vie solidaire en dépit de la politique du maire de l’époque qui voulait “nettoyer” la capitale de tous ses bidonvilles…

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portrait d'Aurelio Auman, un des pionniers installé dans le quartier depuis 18 ans qui tient une petite épicerie.
Et au milieu coule une rivière...celle-ci borde le village, le futur grand chantier, c’est l'assainissement de ce cours d'eau.
Portrait de la famille de Rose Tabodlong, vit ici depuis quinze ans. Son époux est docteur.
Les politiques lorgnent sur cette population, en leur faisant des promesses de vie meilleure.
Portrait de June Dongcoy, président de l'association du village, dans la bibliothèque devant le plan du quartier.
Les compteurs électriques des maisons de Cubic.
Lecture devant l'entrée de la bibliothèque.
Volontaire pour la milice du quartier qui assure la sécurité, de gauche à droite Alfonso, Boboy et Inying.
Ricardo qui s'occupe et surveille de la station d'alimentation en eau.
Les enfants jouent dans un camion-benne transformé en piscine.
Certaines rues ne sont pas encore bétonnées. L'assainissement des égouts en les couvrant, se fait au fur et à mesure des impôts locaux.
Pour eux Dieu ne les a pas abandonné, c'est juste une mise à l'épreuve.
Scène de rue, où la bonne humeur est une constante.
Partie de Basket sur la place principale du village. C'est le sport Roi dans cet archipel, héritage de la colonisation américaine.
Les habitants se sont regroupés en association afin de s'approprier un no mand's land, il y a 18 ans. Chacun paye une taxe pour améliorer leur condition de vie. 1500 familles vivent là désormais.
Portrait de Mackie Rainorio dans l'usine Red Flower Factory, où il travaillait. Cette usine employait 600 personnes, la majorité vivaient à Cubic. L'usine a brulé en 1996. Les ouvriers vivent toujours à Cubic.
Portrait d'Elya Barba, une des premières habitantes du village de Cubic, devant sa maison à l'entrée du village.
Les lignes électriques se rajoutent les unes aux autres en fonction des nouvelles maisons qui se construisent. Pas de politique globale, ici on est dans l'urgence et l'immédiat.
Le cybercafé du village.
Scène de rue, la bonne humeur est une constante malgré des conditions de vie difficile. Les rues sont étroites, tout espace est précieux.