ÉQUATORIA, les grandes découvertes

Équatoria, les grandes découvertes T1

Le sujet original de mon saga s’inscrit dans les préoccupations actuelles des gens, au sujet de l’écologie et sur le devenir de notre humanité. À travers cette saga découpée en trois tomes, j’aborde des thèmes qui me sont chers comme la solidarité, le respect des hommes pour son environnement et de sa grande faculté d’adaptation face à une catastrophe sans précédent. Loin des romans dystopiques, j’essaye au moyen d’un road-movie de fournir la vision optimiste d’un Nouveau Monde, si l’humanité avait la malchance (ou la chance) de repartir de zéro.
Où le trouver ?
Vous trouverez le livre dans des points de ventes locaux au prix de 14,99€, mais aussi sur Amazon ou Bookelis pour le même prix ! Pour un exemplaire dédicacé, il faut le commander par le site au prix de 19,99€ (14,99 + 5€ de frais d'envois)

De quoi ça parle?

Vous trouverez une mine d’information pour mieux comprendre l’univers de mon livre et des personnages. Si la terre s’arrêtait de tourner, que se passerait-il vraiment? Pourrait-on survivre  (cf le chaos). Que seraient tous les bouleversements et ce que cela induirait sur notre mode de vie, mais aussi l’impact sur la morphologie de la planète (cf mappemonde), celle-ci devenant une nouvelle terre. Vous trouverez dans ce site tous les éléments pour mieux comprendre ce phénomène que je n’ai pu vraiment développer dans ma saga, de peur d’être rébarbatif.
équatoria, les grandes découvertes T1
équatoria, les grandes découvertes T1
Le pitch :
Et si la Terre s’arrêtait de tourner ?
Cela provoquerait une catastrophe sans précédent sur notre planète, depuis l’extinction des dinosaures, un véritable Chaos !
197 ans plus tard, sur cette planète, devenue hostile et impitoyable, où une journée dure toute une année, voilà l’histoire de ces survivants sauvés par une poignée de scientifique, les pères fondateurs qui en anticipant les conséquences désastreuses du Chaos, ont réussi à préserver une dernière étincelle de l’humanité.
Rescapés du cataclysme, les peuples du nord tentent de raviver le feu de la vie, aidés dans leur entreprise par deux hordes nomades qui tournent sans répit pour échapper à la longue journée aux chaleurs infernales ou de la nuit polaire qui dure, toutes les deux, 6 mois !
De nouvelles conditions climatiques obligeant l’humanité à une adaptation immédiate que les colons tentent d’accélérer grâce à l’épreuve du marathon, permettant de choisir les garçons les plus résistants et les plus endurants.
Certains seront dignes d’intégrer les nomades et de profiter de leurs privilèges, plutôt que de résider toutes leurs existences dans leurs colonies d’origines.
Zori, âgé de seize jours-an, du clan des Antilles et qui participe à son premier marathon, réussira-t-il ? Mais même en cas d’échec une autre voie reste possible, incertaine et dangereuse. Aura-t-il le courage de suivre sa destinée ?

Équatoria : les origines !

Le sujet original de mon livre s’inscrit dans les préoccupations actuelles des gens, au sujet de l’écologie et sur le devenir de notre humanité. À travers cette saga découpée en trois tomes, j’aborde des thèmes qui me sont chers comme la solidarité, le respect des hommes pour son environnement et de sa grande faculté d’adaptation face à une catastrophe sans précédent. Loin des romans dystopiques, j’essaye au moyen d’un road-movie de fournir la vision optimiste d’un Nouveau Monde, si l’humanité avait la malchance (ou la chance) de repartir de zéro.

Le chaos et ses conséquence sur notre planéte

Un seul supercontinent: Une carte de notre planète cinq ans après le début du "chaos"

À force de tourner sur elle-même pendant des milliards d’années, la terre a été déformée par la force centrifuge (celle-là même qui vous tire vers l’extérieur d’un véhicule quand vous prenez un virage).
Du coup, notre planète n’est plus une sphère, mais une boule aplatie, une « ellipsoïde »: elle est plus large à l’Équateur qu’aux pôles. Et c’est la même chose pour l’atmosphère et les océans : ils sont aussi étirés par la force centrifuge et forment prés de l’Équateur un bourrelet qui est plus haut de 8 KM qu’aux pôles. Quand la terre s’arrête, la force centrifuge disparaît et notre planète a tendance à reprendre une forme sphérique…

Pour les roches, ce sera très lent. Il y aura juste un peu plus de séismes chaque année dans le monde, indiquant que le bourrelet équatorial rocheux commence à s'effondrer sur lui-même et qu’il est bien parti pour se tasser complètement au cours du prochain milliard d’années.
En revanche, le renflement des océans va s’effondrer: l’eau va refluer vers les pôles et engloutir les pays tempérés !
L’écoulement de l’eau sera plus long et compliqué, mais c’est sûr , des inondations gigantesques en bouleverseront la géographie. Et pas qu’un peu !
En étudiant les données précises du relief mondial, on s'aperçoit que l’Amérique du Nord et l’Eurasie (de la France à la Corée) sont englouties sous les eaux tandis que le fond des océans tropicaux se retrouve à l’air libre. Le monde est désormais entièrement ceinturé par un supercontinent, qu’on pourrait appeler Équatoria, qui coupe l'océan global en deux.

Waouh ! Vous ne vous attendiez pas à celle-là, pas vrai ?
Et ce n’est pas fini, car l’atmosphère doit elle aussi refluer de la même façon que les océans, pour les mêmes raisons !
Au final, on se retrouve avec un air de plus en plus raréfié à mesure qu’on s’éloigne des pôles… exactement comme si on montait vers le sommet d’une montagne.
Le supercontinent se comporte désormais comme une immense massif genre Himalaya et dès qu’on s’enfonce vers l’intérieur des terres, la pression atmosphérique chute dangereusement. À part près des côtes, une bouffée d’air ne contient pas assez d’oxygène pour vous maintenir en vie ! Pire, presque partout sur l’équateur lui-même, les hauts plateaux de l’Afrique et de l’Amérique, les crêtes des montagnes (autrefois sous-marines) de l’atlantique et du pacifique émergent presque dans l’espace!
Un peu comme l’océan, l’atmosphère est donc désormais (pas tout à fait, mais presque) coupée en deux.
Et ça, ce n’est pas une bonne nouvelle. La barrière que constitue le supercontinent empêche l’air de bien circuler entre l’hémisphère glacial de la nuit et celui torride du jour: les écarts de température vont donc être beaucoup plus important que prévu !
Le jour, de violents orages éclatent juste à la lisière d’Équatoria. Les pluies n’atteignent cependant jamais l’intérieur des terres qui sont aussi arides que la Sahara. La température en journée ?
Elle pourrait allègrement dépasser les 50°C, même près des côtes ! La nuit, elle s'effondre en quelques semaines en dessous de ce qui l’on trouve en antarctique aujourd’hui.
Et à l’équateur, là où il n’y a presque plus d’air, l’écart de température s’approche de ce que l’on trouve sur la lune.
Aucune trace d’humidité ne peut y subsister car l’eau bout à «midi» (au milieu du jour de six mois) et la nuit, il fait tellement froid que le dioxyde de carbone contenu dans l’air tombe en neige sur le sommet des montagnes !
Avec pareil climat, est-ce que la vie parviendrait à subsister ?
Pour l’essentiel, non. Elle serait exterminée. Ne survivraient que quelques conifères géants, une poignée de mousses, des lichens partout et pas un oiseau ou un mammifère à l’horizon. Et nous ? Il faudra qu’on se montre drôlement malin et organisé pour avoir une chance de s’en tirer, comme vous allez le voir dans les rubriques suivantes.

L'air & l'eau refluent vers les pôles !

Et si la terre s’arrêtait de tourner ?
Découvrez notre planète sous un nouveau jour, qui serait très différent, complètement dingue ! Avec des jours et des nuits interminables, un continent unique écrasé par un soleil brulant ou plongé dans une nuit glaciale.
Dans les rubriques suivantes, avec les articles originels du magazine qui a inspirée mon histoire. Vous comprendrez un peu mieux les conséquences de l’arrêt de notre planète.
Mais avant d’appliquer un coup de frein magique à notre planète, il faut régler une question. Tout ce qui se trouve à la surface de la terre tourne avec elle, vers l’est à une vitesse de 1675 km/h à l’Équateur. Si celle-ci stoppe brutalement, ce qui se trouve posé dessus, comme l’air par exemple, continue à tourner, se transformant en un vent violent, supersonique sur l’essentiel des régions habitées et la plupart des villes se ramasse le mur du son dans la figure. Après quoi les océans jouent à saute-mouton par-dessus les continents, la pacifique traverse l’Amérique pour rejoindre le lit de l’Atlantique qui à lui-même fichu le camp à travers l’Europe et l’Afrique et tout cela nettoie proprement les décombres.
Bref, tout est terminé, il n’y a plus de livre , au revoir messieurs ! Mais si l’arrêt se fait progressivement, (comme dans Équatoria), la catastrophe est un tout petit peu moins violente, ce qui nous laisse le loisir de découvrir ce nouveau monde et ses habitants.

Des journées interminables !

Le jour où la terre s’arrête de tourner sur elle-même, le soleil semble s’immobiliser dans le ciel. En réalité, il continue de bouger (mais très lentement) à mesure que la terre en fait le tour en un an. Désormais, le soleil se lève à l’ouest, traverse le ciel en une longue journée qui dure six mois, puis disparait à l’est, pour une nuit tout aussi interminable.
Aïe ! Il risque de faire un peu chaud sur ce monde où le soleil brille sans faiblir pendant six mois d’affilée, non?
On peut tenter une première estimation grâce à un principe physique découvert en 1879 par l’Autrichien Joseph Stephan : tout corps chaud émet de la « lumière »; en l’occurrence pour le sol, surtout des infrarouges. L'énergie ainsi rayonnée est proportionnelle à la température à la puissance quatre. À ce compte-là, la température qui régnera à midi est facile à calculer. Le sol cessant de s’échauffer quand il est déjà assez brulant pour rayonner vers le ciel autant d’énergie que le soleil lui en envoie, on obtient 120°C prés de l’équateur. Ouch !
Et la nuit ? Plongé dans le noir pendant six mois, le sol restitue la chaleur emmagasinée durant la longue journée, mais cette fois sans rien recevoir en échange. Sa température devrait alors chuter jusqu’à atteindre les -140°C à la fin de la nuit...
Comme sur la lune…en mieux
Marrant, ça ! Ces valeurs sont justement celles qui règnent sur la Lune où le cycle jour&nuit est aussi du genre longuet (pas un an certes, mais tout de même un mois). Sauf que contrairement à la lune, notre «terre-qui-ne-tourne-pas» a quand même une atmosphère et des océans. Grâce à eux, les températures devraient être un chouïa plus clémentes: non seulement les nuages renvoient dans l’espace une partie de l’énergie reçue du Soleil, mais surtout les vents et les courants océaniques peuvent répartir le reste de la chaleur sous tout le globe. Reste à calculer tout ça…
Coup de bol, depuis deux ou trois ans, des astronomes étudient la possibilité que la vie existe sur des planètes qui tournent autour de leur étoile en lui présentant toujours la même face. Dans ce cas, on se retrouve avec une planète semblable à la nôtre. Mais ou le jour est permanent d’un côté et la nuit éternelle de l’autre. A priori, les choses doivent y être encore pires que sur notre terre arrêtée, où la nuit et le jour ne durent que six mois.
Pourtant, surprise, la plupart des modèles météo suggèrent que même sans alternance jour-nuit, la température moyenne sur la face exposée au soleil ne serait que de 40°C, tandis qu’au cœur de la nuit, elle resterait au-dessus de -45°C.
Ce sont des conditions plutôt dures, mais c’est encore vivable.
Rassuré ? Ne vous emballez pas.
L'arrêt de la rotation de notre planète va provoquer un autre phénomène complètement incroyable qui risque de tout gâcher…
six mois sous le soleil

6 mois sous le soleil !

Pourquoi des civilisations nomades ?
Les êtres humains pourraient-ils survivre dans ce monde infernal ?Peut-être…
Mais si c’est le cas, ils n’ont leur chance qu’en quatre endroits bien précis du globe : sur les côtes nord et sud du supercontinent Équatoria, là où l’air est respirable et où, coup de bol, la pluie entretient une végétation une végétation qui tient à peu près la route.
Et encore, uniquement à la limite entre le jour et la nuit (l’aube et le crépuscule) pour que la température ne soit ni trop chaude, ni trop froide. Le problème, c’est que cette limite entre le jour et la nuit, qu’on appelé « terminateur », se déplace autour du monde ; rappelez-vous elle fait le tour du monde en un an. Quelle est sa vitesse ? C’est facile à calculer.
Le Terminateur boucle, par exemple les 35000 km de la côte nord d’Équatoria en 365 jours, ce qui nous fait une moyenne de 100 km par jour. Les légions de la Rome antique, qui se déplaçaient à pied avec leurs troupeaux de viande sur pattes (bœufs, poules et cochons) et parfois les familles des légionnaires, sont connues pour avoir pulvérisé des records de distances quotidiennes : 25 Km par jour, voir 60 Km à marche forcée…
Ce qui est très loin du compte ! Conclusion : les habitants de la terre-qui-ne-tourne-plus ne peuvent pas survivre à pied.
Nous voilà donc avec quatre civilisations nomades parcourant un monde à la Mad Max en un long convoi de voitures et de camions avec leur bétail et tout le tremblement nécessaire à leur survie. Sur chaque hémisphère, il y a les rouleurs de l’aube (les fuyards de l’aube) qui fuient vers l’est devant le jour et les « rouleurs du crépuscule » (les coureurs du crépuscule) qui tentent de ne pas se laisser rattraper par l’avancée de la nuit.
De temps en temps, chacun des quatre groupes campe pour reconstituer ses provisions. Mais le temps est compté ! Au mieux, ils ont une quinzaine de jours « anciens » (jour AM) devant eux pour permettre aux chèvres de se requinquer en broutant le lichen, couper un peu de bois de construction et fabriquer de nouveaux outils avant que la température n’atteigne des valeurs invivables.
À condition de pouvoir leur fournir un an de vivres, les civilisations nomades peuvent aussi laisser derrière elles quelques braves au fond d’une mine en attendant le retour du convoi. En effet, au-delà de 10 mètres de profondeur, la température ne devrait pas varier de plus de quelques degrés entre le jour et la nuit et surtout, cette action héroïque sera fort pratique pour récupérer le métal dont le groupe a besoin pour réparer ses véhicules.
En tout cas, pour la majorité des gens, quand le signal est donné, c’est reparti ! Tout le monde se grouille d’aller chercher vers l’est un climat plus supportable. Les quatre groupes sont éternellement séparés les uns des autres par des milliers de kilomètres de terrain hostile à la vie. Imaginez l’expédition que ce serait de traverser 5000 Km de désert sans eau, d’escalader des montagnes qui grimpent jusqu’à l’espace par 120°C le jour et -140°C la nuit pour aller contacter des gens qui vivent de l’autre coté du continent… Hey !
Vous ne trouvez pas que ça ferait un univers superchouette pour un jeu ou un film de science-fiction ?
(je les ai pris au mot pour en faire un livre !)

Équatoria comme si vous étiez !

Quelques illustrations pour vous plonger un peu plus dans l'imaginaire d'Équatoria ! Des montages que j'ai réalisés afin de nourrir mon imaginaire durant l'écriture…

Incohérence ???

Mon roman n’est pas un livre scientifique. Personne ne peut affirmer avec certitude (surtout pas moi !) qu’elles seraient les véritables conséquences de la disparition de ce qu’on appelle « la période de rotation ». J’ai essayé de m’appuyer sur des suppositions scientifiques pour garder un côté « réaliste » à mon roman, un peu comme un docu-fiction. Mais j’ai volontairement occulté quelques phénomènes afin de rendre l’histoire possible, méa culpa !
Mais pour ma défense, quand je visionne « Armaguédon », « Deep impact » ou « Le jour d’après », je me dis que mon roman n’est pas si farfelu ! lol

Je tiens néanmoins à éclaircir quelques points avec vous :

• Certains de mes lecteurs m’ont fait remarquer que la terre présenterait toujours la même face comme la Lune, car ils présument que celle-ci ne tourne pas !
Hors c’est faux! Celle-ci est en rotation synchrone avec la terre, et montre donc toujours la même face. Est-ce que la terre réagirait de la même façon ? J’ai imaginé que non !

• Une personne a évoqué le problème du champ magnétique terrestre. Celui-ci serait bouleversé et certainement que nos boussoles perdraient le Nord, mais sans la rotation terrestre, disparaitrait-il totalement ? Dans ce cas, aucune vie ne serait possible, elle succomberait aux radiations solaires.
Encore une fois les avis scientifiques divergent et s’opposent. J’ai gardé celui qui m’arrangeait, vilain que je suis !

• J’ai pris le parti de sauver les chats, j’en ai quatre et je n’ai pas trouvé le courage de les rayer de la carte, au contraire des chiens. De plus si les rats s’en sortent, malin comme ils sont, il serait logique que son prédateur naturel survive aussi, non?

Désolé pour les scientifiques, mon roman n’est pas une thèse !
Désolé pour les amateurs d’orthographes, quelques-unes refusent de partir, telles des tiques sur un chien !
Désolé pour les artisans du bâtiment, mais les hommitières ne passeraient pas le crible des nouvelles normes ISO du cahier des charges de la construction !
Désolé pour les amateurs de chiens, mais une fois, l’un d’entre eux ma mordu, donc vengeance !
Désolé pour cette courte anaphore, mais je ne veux pas être lourd non plus !

Pour tous les autres lecteurs moins pointilleux, laissez-vous tout simplement embarquer !

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